VernoRail
Le réseau de trains HO de Gérard
Après avoir remis en place correcte les ampoules et avoir appliqué une couche de peinture argent sur les réflecteurs des conduits de lumière, je passe à la réhabilitation de chassis.
Peinture en gris ardoise des flancs de bogies suivi d'application de terre à décor. Sur la photo, il reste encore à passer un ultime coup de brosse afin d'éliminer l'excédent de terre à décor.
Je m'intéresse maintenant à l'unique attelage présent du mauvais côté. J'ai récupéré le dit attelage et l'ai fixé sur le bogie opposé (côté moteur). Comme le boitier NEM a été amputé, il me fallait trouvé une autre solution que celle prévue d'origine ; tout d'abord collage à la cyano-acrylate sans succès, nouvel essai à la colle à bois, même résultat ; enfin j'ai pris le diable par la queue et ai décidé de percer le bogie et fixé l'attelage par une vis, et là, c'est bon !
Enfin, attendu que la machine possédait l'esquisse d'un poste de conduite avec volant de frein, j'en ai profié pour l'aménager un tantinet : peinture de la cloison en beige, pose d'un régulateur et bien entendu d'un conducteur.
Aprèse un léger collage de l'avant de la caisse sur le chassis pour remplacer l'encliquetage déterioré, il ne reste plus qu'à réaliser et poser mains montoires et essuie-glaces et fixer les câblots.
Sitôt déballée, la loco est partie pour une série d'essais. Si elle a un fonctionnement doux et silencieux, l'ancien propriétaire a voulu ajouter sa touche personnelle, et ce n'est vraiment pas ce qu'il a fait de mieux ! D'abord les flancs de bogies ont été barbouillés en guise de patine, l'attelage et son boîtier NEM côté opposé cabine de conduite ont été purement et simplement supprimés, ce qui oblige à faire marcher la loco bogie moteur en avant, résultat : sous l'effet de l'effort de traction, le bogie se cabre ! Il va falloir rectifier cet état de fait.
En plus de cela, l'ampoule côté moteur a été sortie de son logement pour se promener toute seule, comme une grande à l'avant de la loco. En y regardant de près, je remarque que les conduits de lumière sont noirs côté ampoule, et que de ce fait, ils ne risquait pas d'éclairer grand chose! En poursuivant mes investigations, je vois que des conduits en plastique transparents longent la caisse jusqu'au beau milieu du lest qui possède un trou en son milieu. J'enlève le lest pour voir, et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir le départ des conduits et que le trou du lest est en fait le logement de l'ampoule. L'ampoule remise en place après avoir remplacé l'ampoule 14 V par une 12 V et tout est renté dans l'ordre.
Sur la photo de gauche on voit le lest et son logement pour l'ampoule ; à ce prpos je vais essayer de remplacer ultérieurement l'ampoule par une LED bicolore.
Sur la photo de droite, la cabine de conduite qui devra être revue et corrigée ; on peut aussi remarquer que l'encliquetage de la caisse a été sectionné, un point de colle à bois remplira cet office.
En conclusion, si le modèle est beau, son précédent propriétaire est loin d'être un génie
Qui n'a pas eu dans sa jeunesse le traditionnel saut de mouton Jouef ? C'est à partir des divers éléments constitutifs de cet ensemble jalousement conservé, que j'ai réalisé plusieurs éléments de décor:
- Le pont métallique qui enjambe la gare d'Aynalles,
- Le pont tournant,
- L'ancien portique de la gare de Celbout,
et enfin le petit pont qui enjambe la route près de la zone rurale et que je décris aujourd'hui.
Pour réaliser ce pont je suis parti d'une base en contreplaqué de 5 mm qui correspondait à la plateforme de la voie. J'ai extrait les passages latéraux d'une rampe qui sont vissés dans le contreplaqué, les rambardes sont en fil de laiton soudé et remplacent celles venues de moulage ces rambardes sont donc montées sur les éléments rognés qui s'emboîtent sur les passages latéraux. Les parties inférieures du tablier sont tirées de la partie centrale d'un élément de rampe (entre rails) collées sur les parties basses des garde-fous, ces parties d'éléments figurent bien les tôles d'acier rivetées. Il ne reste plus ensuite, qu'à mettre l'ensemble en peinture, beige pour les parties bois et gris pour les parties métalliques. Sur ces dernières on pourra ajouter quelques traces de rouille en appliquant quelques touches de gouache brune à l'aide d'un pinceaupresque sec. Mieux encore, appliquer des touches de terre à décor.
Une nouvelle machine vient de faire son apparition sur VernoRail : la BB 16009 de HOrnby-acHO.
Dès son arrivée, elle a été prise en main par les ateliers du réseau afin d'améliorer son éclairage.
Pour améliorer l'éclairage avant j'ai utilisé le même procédé que pour la 131 TB et la 2D2 9135, à savoir l'emploi de LEDs bicolores à 2 pattes rouge/blanc ton chaud de chez LMT, le changement de couleur s'effectuant par inversion de polarité. Afin d'atténuer la luminosité des LEDs j'ai monté en série une résistance de 10 kilo-ohms.
On trouvera le détail des travaux entrepris en consultant les articles passés parus à propos des machines déjà équipées.
Petite précision : Je fais sauter l'ampoule d'origine et les hublots plastiques qui sont juste emmanchés à force à l'aide de forets de 1,5 mm puis 2,5 mm et le restant du hublot vient tout seul ; on se trouve alors en présence de trous de 3 mm, juste ce qu'il faut pour acceuillir les LEDs, la résistance de 10 k.ohms faisant office d'entretoise, le bloc otenu est maintenu en place par 2 points de colle blanche à prise rapide.
ANNIVERSAIRE
Aujourd'hui 18 février 2014 VernoRail fête son deuxième anniversaire avec 28681 visiteurs et 72891 pages vues depuis sa création, un pic ayant été atteint le 10 octobre 2013 avec 554 pages vues.
Merci donc à tous et souvenez-vous que tous les commentaires sont les bienvenus, de plus j'essaie de toujours répondre aux questions qui me sont posées dans le cadre de mes compétences (limitéees).
Je viens d'acquérir sur ebay, comme d'habitude, la 2D2 9135 Jouef dans sa dernière version de fabrication Made in France. Belle machine dans son ensemble qui nous change de ce nous avions l'habitude de voir. Seule ombre au tableau, l'éclairage qui bien qu'inversé en fonction du sens de marche, est pratiquement invisible. J'ai donc décidé de remplacer les ampoules par de LEDs bicolores, et le résultat était décevant, la source lumineuse se trouvant trop éloignée des phares et le conduits de lumière pratiquement inexistants.
J'ai trouvé la solution en plaçant une LED bicolore derrière chaque phare sans oublier d'insérer une résistance de 1800 ohms, mais aucune diode anti-retour, le changement de couleur se faisant par inversion de polarité.
Ces LEDs sont en en vente sur le site Limousin Modélisme Trains (LMT).
J'arrête la mon bavardage et vous laisse voir les photos ci-dessus.
En faisant du classement, une fois n'est pas coutume, j'ai retrouvé un vieux Loco-Revue datant de Janvier 1967, dans lequel je faisais la description de la construction d'une remise à locomotives car, à cette époque les produits étaient rares pour ne pas dire inexistants sur le marché du train miniature.
J'ai donc décidé de vous en faire profiter, et, pour cela, j'ai redessiné les plans à l'identique et reproduire le texte explicatif comme à l'époque.
Voici donc le texte original :
CONSTRUCTION D'UN DEPOT A 3 VOIES EN HO
Un de nos lecteurs, M G. Miller, nous a adressé cette courte description d'un bâtiment qu'il a réalisé en peu de temps pour son réseau. Nous pensons que cet exemple peut intéresser d'autres amateurs et laissons la parole à notre correspondant.
Le dépôt est réalisé entièrement ou presque en carton. Les cotes principales sont données par le plan.
MURS
Les quatre murs sont réalisés dans de vieux calendriers cartonnés d'épaisseur 2 mm, découpés à la lame de rasoir (1). Les encadrements de fenêtres sont découpés dans des fonds de blocs sténo ou carton d'autre origine, d'épaisseur 1 mm. Ce même carton servira aussi à faire les toits, les tuiles, le bureau et les WC. Au niveau inférieur des sheds, une grande plaque de carton de 2 mm maintiendra les quatre murs bien d'équerre entre eux. Une autre grande plaque ser fixée sur la table de roulement, sur laquelle vientra s'encastrer le dépôt proprement dit.
TOITS et ENCADREMENTS
Sur la pente la plus raide, la verrière classique est constituée d'une plaque de rhodoÏd garnie garnie des bandes toujours en carton, de 1 mm d'épaisseur et de 1,5 mm de large.Des bandes de carton se chevauchant, imitent les tuiles (largeur 4 mm).
Les entourages des portes et fenêtres font 1 mm d'épaisseur et 2 mm de large pour les grandes ouvertures , 1,5 pour les petites.
Les soubassement ont 7 mm de hauteur.
BUREAU WC
Ils sont réalisés en carton de 1 mm d'épaisseur suivant le plan.
Les portes sont en bristol découpé et la cheminée est un morceau de cartouche de stylo à bille.
Toutes les fenêtre sont en rhodoïd tracé à l'encre de Chine. Les parties noircies représentent les vitres cassées, remplacées par des "bouts de tôle" !
DECORATION
Les teintes utilisées sont :
- Sol sur table et intérieur : noir,
- Murs du dépôt : gris moyen,
- Encadrements dépôt : gris clair,
- Soubassements : gris foncé,
- Bureau - WC : ocre
- Encadrements blanc ou gris,
- Portes vitrées : vert,
- Portes WC : marron,
- Toits tuiles : orange avec touches étalées de noir-vert,
- Nervures verriére : noir.
Ce sont, bien entendu, des teintes de base, car elles devront être salies, un dépôt n'étant pas aussi propre qu'une clinique.
A l'entrée, le haut des portes notamment sera copieusement sali, afin d'imiter le noir de fumée.
Par la suite seront ajoutées les cheminées destinées à l'évacuation des fumées des locomotives.
Cette construction est sans doute loin d'être parfaite, et sa réalisation m'a néanmoins procuré deux heures de loisirs et un accessoire pour mon réseau.
Remarques:
(1) A l'époque on ne connaissait pas le cutter.
Pour terminer une photo d'époque où tous les éléménts : depôt, toboggan et bâtiment adminstratif sont en carton !!!
Bonjour,
Je vais dans les lignes qui suivent vous exposer comment j'ai réalisé un château d'eau en béton à partir de produits de récupération.
Tout d'abord voici les éléments constitutifs de la construction, les repères indiqués reportent au plan dimensionnel montré plus bas :
Repère A : bande de 8 x 122 mm (longueur de la circonférence du tube B de 43 mm moins la largeur de la porte) épaisseur 1 mm.
Repére B : Tube de diamètre 43 mm et 107 mm de haut.
Repère C : Bande de 4 x 135 mm (longueur de la circonférence du tube B de 43 mm) épaisseur 1 mm.
Repère D : Disque de bristol de 92 mm de diamètre ; la réalisation du tronc de cône sera expliquée plus loin.
Repère E : 2 bandes de 4 mm x 251 mm (longueur de la circonférence du tube F de 80 mm) épaisseur 1 mm.
Repère F : Tube de diamètre 80 mm et 40 mm de haut.
Repère G : 2 disques de 80 mm de diamètre et 1 mm d'épaisseur.
Repère H : Disque de bristol de 82 mm de diamètre, principe identique à D.
Repère J : Tube de diam 41 et 13 mm de haut.
Repère K : Disque de 43 mm de diamètre et 2 mm d'épaisseur.
Voici ce que l'on compte obtenir.
A noter que les plans sont représentés couchés de façon à obtenir des images entières, Over-Blog ignorant l'existence du format portrait.
Revenons sur les dimensions indiquées plus haut : Les cylindres utilisés proviennent de la récupération de :
Une bobine (vide) de papier hygiénique pour le cylindre B.
Un couvercle de tube de rangemnt de papier calque pour le cylindre F.
Une bobine (vide) de ruban adhésif pour le cylindre J.
Ce sont ces éléments qui conditionnent la suite des opérations, mais il est bien évident que l'on jouer légèrement sur les diamètres en fonctions des matériaux disponibles.
De la même façon, j'ai, pour ma part, utilisé du carton car j'avais ces produits sous la main pour réaliser les parties cylindriques, mais rien n'empêche de confectionner ces cylindres dans d'autres marériaux même pleins: bois, plastique, PVC etc...
CONSTRUCTION
Je commence par préparer les éléments principaux :
Découpage et mise à longueur des cylindres B, F et J.
Découpage des disques G avec tracé des cercles concentriques de 43 mm de diamètre pour le disque recevant le cylindre B et de 41 mm de diamètre pour le disque recevant le cylindre J.
Découpe des bandes A,C et E.
Il peut s'avérer nécessaire de recouvrir les cylindres de façon à masquer les imperfections des tubes, si tel est le cas, penser à placer tous les raccords du même côté pour qu'ils ne soient pas visibles une fois la construction en place comme le montre la photo ci-dessous.
Je procède maintenant à l'assemblage :
Coller les 2 disques G à chaque extrémité du cylindre F en prenant soin de placer les cercles tracés de telle façon qu'ils soient toujours visibles, ce tracé facilitera l'assemblage ultérieur. Je colle une face du réservoir sur le cylindre B, et l'autre face vient prendre place le cylindre J ; ATTENTION : ne pas coller le disque K tant que les troncs de cône ne sont pas en place.
J'arrive maintenant à la confection des troncs de cônes.
Nous avons découpé 2 disques D et H et si l'on considère le disque D, en regardant le plan ci-dessus, on constate que la longueur de la génératrice du cône est égale au rayon du cercle développé (46 mm); par ailleurs la longueur de l'arc est égale à la longueur de la circonférence de la grande base, à savoir 80 x 3.1416 = 251 mm, tandis que la longueur de la circonférence du disque découpé est 92 x 3.1416 = 289 mm.
L'angle au centre de la partie à supprimer est
360 - (360 x 251 / 289) = 47 degrés
Une fois ce découpage effectué, on colle une petite bande de carton mince le long de la génératrice afin d'obtenir un joli tronc de cône par collage bord à bord, la bande devant se trouver à l'intérieur de façon.à être invisible une fois la pièce en place
Cette méthode s'applique évidemment au tronc de cône H.
On met en place les pièces obtenues et il est alors possible de coller le cylindre K en place
Maintenant que le plus dur est fait, il est temps de passer aux huisseries et le dessin ci-dessus donne les diemensions des porte et fenêtres. Ces dernières sont simplement dessinées à l'encre de Chine sur du papier Canson et les entourages figurés par de petites bandes de carton, mais avant de coller ces éléments il est préférable de passer la construction en peinture, les couleurs sont données par le dessin en tête d'article.
On termine par la pose des bandes A, C et E
.
Et voici notre château d'eau terminé et en situation.
J'espère que cet exposé n'aura pas été trop fastidieux et aura donné des idées à quelques modélistes, maintenant, à vous de jouer, bonne chance